Théâtre

Et Dieu créa le Swing ! / Spectacle vivant #65

Un remède contre la morosité ? Un bon coup de boost ? De quoi réveiller le cœur, le corps et l’esprit ?

J’ai ce qu’il vous faut (et par les temps qui courent, ce n’est pas peu de chose) : le spectacle musical « Et Dieu créa le Swing ! ». Personnellement, c’était exactement ce dont j’avais besoin pour bien commencer cette année théâtrale.

Avant ma venue, le nom du spectacle m’évoquait un sujet peut-être un peu trop pointu pour mes connaissances musicales. J’entendais le swing comme un courant musical du jazz à part entière. J’ai été vite rassurée car il faut comprendre ici le terme comme « ça va swinguer », ou encore, « Lèves les bras, balance-toi sur le rythme de nos voix, laisse le swing guider tes pas. ».

Dans ce spectacle, vous pourrez entendre une centaine de morceaux qui vous feront voyager dans les entrailles de la musique. Le spectre du répertoire est large, il y en a pour tous les goûts. Les reprises sont modernes et s’inscrivent dans une tradition d’harmonies vocales portée par les Pointer Sisters, les Suprêmes ou encore les Destiny’s Child.

L'équipe du spectacle "Et Dieu créa le Swing !"Sur scène, vous retrouverez un trio de chanteuses accompagné de leur pianiste. La maitrise des techniques musicale et vocale atteint un tel paroxysme qu’elle laisse s’épanouir une grande liberté scénique. On peut alors succomber à l’humour, l’interprétation et la sensibilité du quatuor.

À chaque chanteuse se rattache une singularité vocale remarquable qui donne pourtant une fois additionnée un tout à l’harmonie parfaite. Lorsqu’elles chantent à l’unisson, elles réussissent la performance de former une voix unique malgré leurs identités vocales bien différentes, grâce à des qualités telles que la chaleur d’Alice Buro, la puissance de Morgane Touzalin, et les vertus vocales quasi médicinales d’Ita Graffin.

Si vous me lisez régulièrement, vous savez déjà tout le bien artistique que je pense de Djahîz Gil qui accompagne ici le trio au piano. Pour allonger encore davantage la liste, sa pétillance et ses multiples talents s’ajoutent au spectacle pour vous entrainer un peu plus sur la voie de la gaité musicale.

Le chef d’orchestre scénique, Alain Sachs, nous offre une mise en scène d’une part, originale, où tout est musique, et d’autre part, épurée, permettant ainsi à l’imagination du spectateur de voyager au gré des ambiances proposées. Sa conception intelligente réside notamment dans l’agencement des chansons, qui donne alors toute la cohérence aux différents sujets abordés, et la consistance nécessaire pour donner ce plus qui fait la différence à ce spectacle musical.

Si en apparence ça swingue comme sur des roulettes grâce à la réunion de ces talents, « Et Dieu créa le Swing ! » relève de la performance scénique, musicale et physique.

Pour vous donner un avant-goût du spectacle, je vous invite à écouter les Swing Cockt’elles sur les plateformes de streaming (voici le lien Spotify par exemple : https://open.spotify.com/artist/7EQclGKP63GO74nkq4oQKW?si=JJRQYIRPSz2hETrYkuRkCQ) !

Et pour finir, voici quelques informations pratiques :

  • L’équipe :

Conception et mise en scène : Alain Sachs
Direction musicale et arrangements : Annabelle Sodi-Thibault
Créations costumes : Hervé Delachambre
Son et Lumière : Nicolas Thibault
Avec Annabelle Sodi-Thibault en alternance avec Alice Buro, Ita Graffin, Morgane Touzalin, Jonathan Soucasse en alternance avec Djahiz Gil

J’espère que cet article vous donnera la curiosité de découvrir ce spectacle. Si c’est le cas, je vous invite à me rejoindre sur mes réseaux sociaux car c’est la meilleure façon de me faire savoir que vous êtes là et ainsi de m’encourager dans ma création de contenus :

À très vite !

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