Théâtre

Les mots s’improsent – Félix Radu / Spectacle vivant #64

Félix Radu - Les mots s'improsent

Félix Radu ne m’était pas étranger car il est un artiste connu et reconnu dans notre plat pays, notamment grâce à ses chroniques sur La Première, l’une de nos radios nationales.

Je ne connaissais néanmoins pas l’étendue de son talent, et seule une rencontre théâtrale pouvait remédier à cela ! C’est chose faite puisque j’ai assisté, au Théâtre des Mathurins, à son seul-en-scène, « Les mots s’improsent ».

J’ai beaucoup aimé ce spectacle. Voilà, fin de ces impressions !

Je pourrais m’arrêter ici mais votre visite sur le blog me fait dire que vous en voulez davantage. Je vais essayer d’étayer mon propos, même si je vais devoir m’aventurer un peu dans des suppositions … mais supputons ! Tout ceci est après tout une histoire de ressenti et non de théorie.

À travers ce spectacle, j’ai eu la sensation que Félix Radu était un passionné de théâtre, mais aussi et surtout de littérature. Les références à des personnages, citations, ou passages ne sont pas rares et j’ai perçu ce spectacle comme un hommage – ni pédagogique, ni rébarbatif, mais humble et respectueux – à ces deux disciplines.

Félix Radu est l’auteur de son seul-en-scène et il le signe d’une plume qui n’appartient qu’à lui. Alliant poésie et modernité, notions qui s’additionnent et non s’opposent, il alterne entre le sérieux et la délicatesse que l’on doit à la langue française, et aborde des sujets d’aujourd’hui : ceux d’un garçon dans la vingtaine qui s’interroge en tant qu’être humain qui se veut devenir et être un artiste.

Nul doute, il l’est.

Félix Radu s’amuse. Que ce soit des mots, de lui, de nous, il s’enjaille. Il y a certains moments où, sur scène, cet acteur m’a fait penser à un enfant, dans un sens tout à fait positif, un enfant qui dans le jeu donne tout, sans jamais s’économiser, en inventant son monde fait de toutes pièces et en nous le faisant vivre à travers ses yeux, sa voix et ses gestes.

De lui en tant qu’acteur, deux choses m’ont frappée :

D’une part, Félix semble faire preuve d’une liberté qui ferait presqu’oublier le travail colossal qui se niche derrière ce spectacle, faisant presque croire que tout ça est bien facile. Détrompez-vous évidemment !

D’autre part, et je ne m’attarderai pas dessus car il faut le voir pour le comprendre, derrière ces mots bien balisés et bien rôdés, se révèle une authenticité touchante ouvrant la porte à des sentiments qui vont au-delà de ce qui est dit.

Enfin, pour accompagner Félix, c’est Julien Alluguette qui se retrouve aux manettes de la mise en scène. Celle-ci est sobre, de quoi mettre en lumière juste ce qu’il faut le propos de celui qu’on vient voir. Férus de littérature ou peu amateurs, elle accompagne le public à ne jamais perdre le fil du récit.

Donc, j’ai beaucoup aimé ce spectacle !

Pour en savoir plus sur Félix Radu et « Les mots s’improsent », je vous invite à vous rendre sur son site internet : http://www.felixradu.com/

J’espère que cet article vous donnera la curiosité de pousser la porte du théâtre. Si c’est le cas, je vous invite à me rejoindre sur mes réseaux sociaux car c’est la meilleure façon de me faire savoir que vous êtes là et ainsi de m’encourager dans ma création de contenus :

À très vite !

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